La manière de chauffer un foyer de masse, bien qu’inhabituelle, est très simple: monter un gros tas de bûches, l’allumer et le laisser brûler.
Cette liberté de faire de gros feux sans se soucier de ce qui va arriver est un rêve inaccessible aux poêles ordinaires en acier parce que la chaleur deviendrait rapidement insupportable dans le bâtiment. Les poêles ordinaires en acier obligent donc d’alimenter le feu en continue, de contrôler son intensité pour qu’il ne s’emballe pas et de constamment surveiller qu’il reste assez de braises pour pouvoir recharger, périodiquement. En fait, il faut garder l’oeil continuellement ouvert pour qu’il ne chauffe ni trop ni trop peu, ce qui n’empêche pas néanmoins les variations importantes de la température ambiante.
Chauffer un poêle en acier, quand on y pense bien, est compliqué. Mais, étant donné qu’il y a longtemps qu’on chauffe de cette manière au Québec, nous nous y sommes habitués et cela semble naturel.
Or, chauffer un foyer de masse est bien plus simple, quoiqu’à l’inverse de nos habitudes. Là est la seule difficulté.
- Le principe de base: faire de gros feux, toujours
- Comment savoir si je fais un gros feu?
- Espacer les feux dans le temps
- En cas d’absence prolongée
- Le premier facteur qui influence le nombre de feux par jour: l’humidité du bois
- Le second facteur qui influence le nombre de feux par jour: l’essence de bois
- Quelle est la grosseur idéale des bûches?
- La façon de monter les feux
- La fin du feu, le début de la chaleur
- Comment un feu peut-il avoir trop d’air ? Tests effectués par Feu vert